Louise Tassin

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Comité scientifique

Doctorante au CNRSInstitution de rattachement principal : UMRIS

Louise Tassin a co-animé l’Ouvroir des sciences sociales potentielles de l’Ehess avec Liora Israël. En collaboration avec Quentin Ravelli et Gwénaëlle Mainsant, elles encadrent ensemble l’enquête collective de l’Ouscipo 2018-2019 en partenariat avec le Défenseur des droits.

Louise Tassin est par ailleurs doctorante en sociologie à l’Urmis (UNS) et fellow de l’Institut Convergences Migrations. Elle est membre du projet ANR Babels, coordonné par Michel Agier, et du réseau Migreurop. Elle a été enseignante monitrice à l’université Paris 7 Denis Diderot.

Sa thèse porte sur les acteurs publics et privés de l’enfermement des étrangers dans l’Union européenne à travers trois études de cas à Paris (France), Lampedusa (Italie) et Lesbos (Grèce). À la croisée de la sociologie de l’immigration, de la sociologie du travail et de la sociologie de l’action publique, son travail vise à contribuer à un champ de recherches encore peu développé : la délégation du contrôle migratoire à des acteurs non étatiques – entreprises, associations et, dans une moindre mesure, riverains. Il repose sur des observations dans les centres de rétention et à leurs abords, des entretiens auprès des professionnels et des personnes enfermées ainsi que l’analyse d’archives, d’articles de presse et de documents issus de la littérature grise.

Louise Tassin a notamment publié « Les frontières de la rétention. Genre et ethnicité dans le contrôle des étrangers en instance d’expulsion », 2016, Critique internationale, n°72, p. 35-52 [lien] ;  avec L. Pillant, « Lesbos, l’île aux grillages. Migrations et enfermement à la frontière gréco-turque », Cultures & Conflits, 99-100 | automne/hiver 2015, [lien] ;  « Accueillir les indésirables. Les habitants de Lampedusa à l’épreuve de l’enfermement des étrangers », Genèses, 2014, n°96, p. 110-131 [lien].